Que signifie le terme ULM ?
ULM est l’abréviation de Ultra Léger Motorisé.
Dans l’esprit collectif mais également le mien jusqu’à récemment, un ULM ressemblait à un tricycle suspendu en dessous d’une aile delta.
Ce n’est qu’une partie de la vérité car il faut savoir qu’il existe en réalité 6 classes d’ULM qui sont les suivantes :
- Classe 1 – Les ULM paramoteurs :
- Ce sont des espèces de parapentes où le pilote est muni d’un moteur dans le dos qui assure la propulsion.
- Classe 2 – Les ULM pendulaires :
- Il s’agit d’ULM comme celui repris dans l’image ci-dessus, un tricycle suspendu à une aile delta.
- Classe 3 – Les ULM multiaxes :
- Ce sont de petits avions biplace avec de très bonnes performances au-delà de 200 km/h. C’est également la catégorie d’avion que j’apprends à piloter au club ULM Evasion de Maubeuge dont je suis membre.
- Classe 4 – Les ULM autogyre :
- On peut décrire ces machines comme des petits scooters avec une hélice d’hélicoptère à 2 pales.
- Classe 5 – Les ULM aérostats :
- Ce sont des ballons à air chaud.
- Classe 6 – Les ULM hélicoptères :
- Tout est dit dans le titre de cette catégorie, ce sont de petits hélicoptères.
Focus sur la classe 3 – les ULM multiaxes :
Me concernant j’ai débuté ma formation sur un ULM multiaxes, un RANS Coyote II, il s’agit d’un petit avion biplace à ailes hautes.
Cet avion est idéal pour apprendre car il pardonne plus facilement les erreurs du débutant.
Il existe également d’autres appareils comme le Dynamic utilisé par Armand lors du vol que j’ai réalisé avec lui dans l’agglomération de Strasbourg.
C’est tout à fait le genre d’appareil que je compte piloter après avoir obtenu mon brevet et réalisé quelques heures de vol sur ces machines avec mon instructeur.
Le brevet de pilote :
Pour obtenir le brevet de pilote, et ce quelque soit la classe d’ULM concernée, il faut répondre aux conditions suivantes :
- Avoir 15 ans révolus.
- Être titulaire du certificat théorique tronc commun délivré par la DGAC. Le test est constitué de 60 questions sous la forme d’un QCM réalisable en 1h30.
- Avoir réussi une épreuve au sol et une épreuve en vol avec son instructeur.
Plus de détails sur le site de la Fédération Française d’ULM ici.
La formation :
Elle s’articule autour de deux axes, la partie théorique et la partie pratique, se faisant en parallèle l’une de l’autre.
En effet, il est intéressant de pouvoir illustrer les points étudiés dans le livre lors des heures de vol avec son instructeur.
Enfin il est également très enrichissant de pouvoir voler avec un ami et profiter de ce moment pour observer d’autres aspects de la formation théorique lorsque l’on ne pilote pas l’appareil.
Pour étudier il existe un très bon livre disponible sur Amazon – Manuel du pilote ULM 14ème édition Cépaduès.
En complément de cela, il faut utiliser le site internet AEROGLIGLI sur https://www.aerogligli.fr
Les cours y sont organisés dans une série de 12 modules orientés dans les principaux domaines comme la météo, la radio, la mécanique et bien d’autres.
Enfin cette plateforme permet de générer des QCM à volonté afin de voir si l’on est prêt à passer l’examen de la DGAC.
Le budget :
Comme dans beaucoup de domaine, le budget reste incontestablement le nerf de la guerre. Il convient donc d’y jeter un oeil.
Un ULM coûte beaucoup moins cher qu’un avion 4 places de type Robin DR-400 qui est très répandu.
A titre d’exemple une heure de vol (heure moteur) en ULM coûte 90 € contre 140 € pour le DR-400.
Une heure de vol avec instructeur coûte quant à elle 120 € en ULM contre 180 € pour le DR-400.
Si l’on prend en compte le fait que pour piloter un DR-400 il faut au minimum 45 heures contre 15 à 20 heures (selon le pilote) en ULM la différence au final est notable.
En conclusion :
Avant de conclure le sujet, un dernier point important sur la réglementation :
- Les avions (même les petits 4 places de type Robin DR-400) sont sous réglementation européenne.
- Les ULM sont quant à eux sous réglementation nationale, mais on peut voler à l’étranger car des accords entre les pays existent.
Il y’a certainement encore beaucoup à dire autour de ces machines, ces formations…
Le plus simple est finalement de se rapprocher d’un club local où des gens passionnés se feront un plaisir de tout vous expliquer.
L’idéal est de commencer par un baptême dans lequel vous pourrez prendre les commandes, ainsi vous saurez immédiatement si cela est susceptible de vous plaire ou non !
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Excellent article comme d’hab ! Clair, conçis avec références.
Bravo !
Merci beaucoup pour ta visite et ton gentil commentaire ! 😉
Tu écris 15 à 20 heures pour l’ULM, j’imagine que tu parles du lâcher ?
Étape vers le brevet, qui lui sera obtenu bien plus tard…après qqs heures de perfectionnement.
Exactement je parle bien du lâcher !
Génial, tous ces éclaircissements, que je connaissais déjà puisque je m’apprête à le passer après obtenu mon brevet de télépilote Pro (J’ai pris un peu d’avance pour la partie navigation, Météo etc)
Merci pour ton commentaire sympa et heureux qu’il puisse ainsi être utile !